L'Estellon (Maxime Darnaud)
A l’Estellon, dans le calme des teintes douces, il laisse aux merveilleux des sites
leur liberté d’évolution : chemins et troncs, feuillages et ciel se confondent en prétextes de joie ;
ou bien encore, reprenant l’analyse de ces éléments il transforme chaque pierre,
chaque ombre sur la pierre en un être familier, intiment présent ;
ou bien encore, ne retenant plus que le signifiant, il fait éclater les couleurs pures
de la réalité.
Derrière l’Angèle imperceptiblement se levait le soleil dispersant les fuites grises du ciel.
Champs et fleurs se remirent à battre ;
tout redevint ce qu’il était :
merveilleusement beau.